Archives mensuelles : juin 2011

Des livres sur le pseudo-Évangile de Judas

Daniel HAMICHE, L’imposture de l’Évangile de Judas — Contre enquête, Paris, Éditions de l’Homme nouveau, 2007, 37 pages.

Présentation de l’éditeur :

Grossie par un énorme tintamarre médiatique né aux États-Unis et maintenant relayé en France, une nouvelle déferlante anti-catholique [anti-chrétienne] succède à celle du Da Vinci Code. La découverte dans le désert égyptien, dans les années 70, d’un écrit gnostique que l’on croyait à tout jamais perdu, le pseudo « évangile » d’un pseudo « Judas », est instrumentalisée pour tenter de nier les vérités historiques et théologiques les mieux établies du christianisme. Cette imposture qui ose se présenter comme une nouveauté radicale, alors qu’elle n’est qu’un vieux mensonge déjà démonté par Irénée au IIe siècle [et aussi par Tertullien, un autre Père de l’Église], risque, dans un contexte où l’inculture générale le dispute à l’ignorance religieuse, d’empoisonner bien des âmes. Il fallait donc un contre-poison. La contre-enquête que nous proposons révèle les intentions cachées des promoteurs de l’imposture, l’avidité de la mafia des trafiquants d’antiquités et les forgeries d’une pensée gnostique délirante.

Alban MASSIE, L’Évangile de Judas décrypté, Namur, Éditions Fidélité, 2007, 88 pages.

Présentation de l’éditeur :

La « découverte » de l’Évangile de Judas a été un événement médiatique. Mais que contient ce codex ? Quels sont les enjeux historiques et théo­logiques ? Qu’est-ce que la Gnose, courant auquel appartient cet évangile ? Comment ce texte a-t-il été présenté dans les médias et accueilli par le public ? Comment se situe-t-il dans l’ensemble des évangiles apocryphes ? Et, enfin, qui est Judas selon la pensée chrétienne ? C’est à ces questions, et à bien d’autres, qu’Alban Massie, jésuite et théologien, ancien journaliste, s’emploie à répondre.

Extrait du livre :

Une histoire mouvementée

Que penser de l’Évangile de Judas ? Il convient de faire mémoire des jours de Pâques 2006. Dans la foulée du Da Vinci Code, le monde éditorial connut en effet quelques semaines de tourbillon lors de la fête de Pâques, quand fut annoncée, dans les médias généralistes, la découverte, la publication et la traduction d’un évangile gnostique de Judas : l’Évangile de Judas. Traduction intégrale et commentaires des professeurs Rodolphe Kasser, Marvin Meyer, Gregor Wurst (Flammarion, 2006). Nous employons déjà le terme « gnostique » pour qualifier l’ouvrage, mais il ne se trouve pas dans les titres des éditions présentées au grand public : « évangile gnostique de Judas » est une formule sans doute moins commercialement rentable que celle qui fut choisie.

L’ampleur de cet événement, somme toute ar­chéologique et concernant d’abord les historiens des religions, peut être mesurée par les réactions rapides de l’Église : il y eut une réflexion — assez inhabituelle parce qu’assez longue — du pape Benoît XVI sur le péché de Judas lors de l’homélie de la Messe du Jeudi saint, commémoration de la dernière Cène du Christ avec ses apôtres, puis une longue évocation de l’affaire par l’Archevêque anglican de Canterbury lors de son sermon de Pâques. Des théologiens orientaux considérèrent encore que ce remue-ménage livresque était une tentative diabolique en vue de déstabiliser l’Église.

De telles déclarations, nécessaires du point de vue du Magistère chrétien, ont contribué à gonfler l’événement éditorial. En réalité, il s’agissait d’une vigoureuse campagne de marketing destinée à faire connaître l’ouvrage… et à « booster » ses ventes.

En anglais :

« Qui est celui qui obscurcit mes desseins par des discours sans intelligence ? Où étais-tu quand je fondais la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. » — Job 38:2 et 4

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Réfutation du film Zeitgeist

Le contre-documentaire suivant réfute point par point les allégations du film à sensation Zeitgeist (2007) qui soutient la thèse selon laquelle le christianisme serait essentiellement un plagiat de mythologie païenne antérieure à Jésus-Christ.

La suite du documentaire se trouve ici. Si il n’est plus en ligne, essayez ici. Pour des ressources écrites, consultez :

Un documentaire semblable à Zeitgeist est sorti en 2005, c’est The God who Wasn’t There. Ces deux productions cinématographiques sont extrêmement similaires : mêmes arguments bidons redondants, mêmes extraits de vieux films sur la vie de Jésus datant des années 1920 ou 1930 utilisés pour donner au christianisme des connotations de croyance archaïque, même voie sur-convaincante qui tente d’hypnotiser l’auditoire… une différence : la musique est plus excitante dans The God who Wasn’t There. Quoi qu’il en soit, ce second film a également été réfuté par un contre-documentaire, Jesus Christ : Fact ou Fiction (cliquez ici si le lien précédent est mort).

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À la recherche des « Dix tribus perdues »

Une trentaine de millions de descendants des anciens Israélites — déportés par l’Empire assyrien vers 720 av. J.-C. — existent toujours dans les confins de l’Orient. Bien qu’ils aient migrés toujours plus loin et qu’ils se soient intermariés avec d’autres peuplades, nous pouvons les identifier et les localiser car ils ont gardés plusieurs caractéristiques distinctives de la culture juive. Certains d’entre eux se retrouvent en Asie centrale (Afghanistan).

Des descendants de la tribu de Manassé sont notamment dans les États de Manipur et de Mizoram au nord-est de l’Inde :

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